20140228

Darn that dream



Crier au secours de ne sert à rien. Toute résistance est inutile car rien ni personne ne peut vous sauvez de vos angoisses. Perdu au beau milieu d'un océan d'inquiétude vous êtes seul. 

Naufragé parmi les naufragés vous vous accrochez à ce que vous pouvez : une certitude, un ami ? peut-être des enfants, un travail. 

Mais cela ne suffit plus à remplir le vide. Le choc du dedans ne provoque plus d'émotion. La lueur faiblit peu à peu.

Où sont ces rêves d'antan ? Les mers et les océans qu'il fallait traverser...les terres inconnues à visiter, les femmes à conquérir.

De cela il ne reste rien ou presque. Des rêves et encore...

Crier ne sert à rien. Personne ne vous entend. Vous vous débattez dans un sac de noeud. Chaque mouvement ne fait que resserrer le lien qui finira pas avoir raison de vous. Vous étouffez ? C'est normale. La suite est encore plus délectable.

Coupez vos liens pour mieux vous asservir. On choisi toujours son bourreau et la peine est la même : capitale.

Le rêve comme remède à l'oubli. S'endormir, ne plus penser. 

Luxe de l'homme sage et consciencieux. Le sommeil du juste.

Mes nuits ne sont que le pâle reflet de mes journées. Angoissées et sournoises.

Heureusement qu'il me reste la musique et la lecture. 


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Ryuichi Sakamoto (BIbo no Aozora)




















Ryuichi Sakamoto


J'avais déjà placé le film Babel d'Alejandro González Iñárritu assez haut dans mon estime. Mais comme c'est souvent le cas pour les bons films, les images ont estompés la musique de ma mémoire. 

Je ne me souviens plus que de la scène du tir, de l'arrestation du père, de désarroi de Brad ou de la solitude de la jeune fille mais rien de la musique.

C'était sans compter sur Ryuichi Sakamoto ! Ce japonais de génie est bien l'auteur des musiques de film que je préfère.

Justice est faite. Suis tombé par comme hasard sur sa discographie et je n'en démord plus....c'est du bon comme dirait mon ami Tony.

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20140226

Eyes wide shut


Cette impression d'être constamment observé, suivi. Pur délire paranoïaque. Rien ni personne ne me suis c'est certain. 

Les yeux grands ouvert. Les yeux fermés. Au fur et à mesure que mes sens s'appauvrissent - je vois et j'entends moins bien - je découvre d'autres moyens de sentir la ville. Le toucher par exemple. L'ouïe aussi. 

Je serai bientôt à nouveau dans cette ville aimée, honnie. New York. La seule ville qui donne l'impression d'être seul parmi 10 millions de personnes. 

Je ferme les yeux et je m'imagine...l'odeur et le son de New York. Le pouls de New York bat à 180 pulsassions par minute. Au repos....

Voyage de tout les dangers. Il va falloir la jouer fine cette partie, sinon je crains le pire. 




20140225

Sans crier gare !

J'embarque dans un train qui reste à quai,
un serpent de verre et de métal jamais rassasié,
qui dévore des hommes-chapeaux et des femmes trop maquillées, 
bête immonde dont je suis le laquais.

Je ne vois que des rames sans fin, 
des wagons sans queue ni tête,
bête féroce et immonde qui s'entête,
à ne voir en moi qu'un bon festin.

21 février 2014 17:20 rien ne bouge sur ce quai de gare.

Toucher des corps qui ne demandent plus rien,
suivre du regard des jeunes femmes en talon-aiguille,
enfermée dans des corsages trop sages, pâles et sans teint,
qui ne voit en moi qu'un homme en guenille. 




















20140223

Je ne recule jamais devant une femme qui me fait des avances

Je ne recule jamais devant une femme qui me fait des avances...c'est simple en apparence..seulement.. car plier sans jamais rompre voilà où réside tout l'art la dissimulation.

Je ne cède à aucune tentation. C'est un principe. Voir une religion. Je ne me voue a aucun seins. Ils me perdraient.

J'affiche une mine quelconque en n'importe quelle circonstance. Moi qui ai toujours voulu briller je reconnais que l'ombre à son charme. Avancer masqué, rire sous cape. Voilà qui me parait plus sage.

J'avance à petit pas feutré. Pas de velours. Comme l'assassin aux pattes de velours je rentre sans faire de bruit. Aucun témoin, pas âmes qui vives...pas vu pas prit comme ils disent là-bas.

Non je ne recule jamais. J'avance.... 






All about eve (Fiction)



Une chose est sûre , je me se souviens de tout. L'innocence d'Eve Carington à ses débuts puis le déluge et l'enfer.

Le dernier post de 15 minutes me rappel au bon souvenir d'Eve Carington, la belle et vénéneuse starlette du film de Joseph L. Mankiewicz. 

All about Eve 

Ce film résume à lui la futilité de nos vies mondaines, nos pâles ambitions à vouloir atteindre ces lumières qui brillent dans la nuits. 

Nous sommes tous des Eve Carington...prêt à tout pour nous enrichir , nous attacher les faveurs des plus grands, jusqu'à renier nos propres existences.

Nous prenons des vessies pour des lanternes , des godiches pour des princesses, nous lâchons la proie pour l'ombre...et nous sombrons peu à peu dans ce que nous sommes.

Facile de se moquer d'elle....la jeune et belle Eve ...toute en griffes et en dents....prête à mordre jusqu'au sang celui ou celle qui se mettra en travers de sa route.

Nous rêvons tous d'elle...belle et sublime Eve Carington. Belle accrocheuse et amante terrible et sans scrupule.

To Die For....prête à tout.  

Sur la photo Eve baisse les yeux mais elle n'en pense pas moins.

Eve dans tout ses états ! Et nous dans de beaux draps...