20140225

Sans crier gare !

J'embarque dans un train qui reste à quai,
un serpent de verre et de métal jamais rassasié,
qui dévore des hommes-chapeaux et des femmes trop maquillées, 
bête immonde dont je suis le laquais.

Je ne vois que des rames sans fin, 
des wagons sans queue ni tête,
bête féroce et immonde qui s'entête,
à ne voir en moi qu'un bon festin.

21 février 2014 17:20 rien ne bouge sur ce quai de gare.

Toucher des corps qui ne demandent plus rien,
suivre du regard des jeunes femmes en talon-aiguille,
enfermée dans des corsages trop sages, pâles et sans teint,
qui ne voit en moi qu'un homme en guenille. 




















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