20160127

Nous ne sortirons pas d'ici vivant


C'est une certitude nous ne sortirons pas d'ici vivant. La finitude de l'homme est aussi consternante que la fin d'un cornet de frite : trop salé, gras et écœurant. Mais la finitude est aussi rassurante car c'est une certitude. Là au moins nous sommes d'accord. 

Plus dur sera la chute disait mon ami Chabran. Il avait raison.

Allez encore un effort la fin n'est plus très loin.



20160112

A Touch of Evil



Lorsque tout fout le camp il n'y a qu'une issue possible : les classiques. Si vous perdez pied, vous noyez dans un verre d'eau ou de Rhum n'hésitez pas une seule seconde et courrez vers vos DVDs fétiches.  

A Touch of Evil remet tous le monde d'accord. Oui Orson Wells est un maître. Oui beaucoup on copié sur lui. Oui j'aime ce film. D'accord il est inégale, il y a des parties surjouées mais c'est le jeu des acteurs des années 50. On pardonne. 

Non tout est bon dans ce Touch of Evil. Vargas, Hank Quinlan (Wells) et et....Marlene Dietrich en tenancière de bar louche. Regardez les scènes où elle joue et vous me reparlerez des actrices d'aujourd'hui.

Colt 45, A Touch of Evil et Sun de Sokurov ...c'est ce qu'il faut pour remonter la pente.

Wake up from the Dead , Lazarus


Ne jamais enterrer quelqu'un avant qu'il ne soit mort. C'est un adage qu'il faut respecter, surtout dans le monde du Rock. Je l'avoue. Je l'avait un peu enterré après Earthlink, Reality...mais surtout New Days. Là je m'étais dit ....il n'y aura plus rien. J'avais raison. Il n'y aura plus rien mais entre les deux il y a Blackstar. 

Un album aussi sombre que beau. Quand on connait la vérité on a forcément honte. Honte d'avoir pensé qu'il était réellement fini. Blackstar sonne comme le dernier album de Bashung, un claque puis le silence. 

Le silence et l'espace.

Mon seul regret ? 41 minutes et pas une seule de plus. Pas un titre de trop. Même un titre de pas assez. On en redemande, mais c'est trop tard.

Maintenant qu'il n'est plus là nous sommes vraiment seuls sur terre...car ce que j'entend autour de moi ne vaut pas un pet de castor. 

Peace Mr Bowie









20160109


La Suisse est un petit pays mais elle produit son lot de grand écrivain au m2.




« Il m'est pénible de l'avouer, mais je suis un pauvre type. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir toujours été. Cette foutue tendance à embellir le passé. Mais c'est vrai, il est arrivé, parfois, que ma vie tienne ses promesses qui étaient de ressembler à Hollywood. Et puis, petit à petit, les étoiles ont disparu de ma galaxie et je me suis retrouvé seul dans ce café parisien, face à l'église Saint-Sulpice, avec un stylo-feutre et une feuille de papier. Un thé sur une table en formica et quelques biscuits. Ce n'est pas rien, me direz-vous. Et vous ajouterez : surtout ne me racontez pas votre vie. Cela tombe bien, je n'en avais pas l'intention. »
R.J.