20140126

Singularité du moment


Singularité du moment

Il arrive parfois que la magie opère. 

Qu'elle tisse un fil qui nous unissent.

Qui fasse de moi son double et son frère.

Et que moi son père retrouve un fils.

J'aime ces singuliers moments de tendre et d'étrange complicité.













Mauvaises graines



Le mauvais garçon et les mauvaises graines sévissent depuis peu sur ma platine. Revoilà le temps des mélodies dégoulinantes, des ambiances lourdes de conséquence et du mauvais temps.

Au secours Nick est de retour, lui et son cortège funèbre...

Jubilee Street, Higgs Bosons Blues , We No Who We R et voilà le décors est planté. 

Pour le reste je ne peux plus rien pour vous. Ecoutez et souffrez en silence.




20140118

Je suis une ville

Je suis une ville d'où beaucoup sont partis, enfin pas tous encore, mais ça se rétrécit.


C'est une chanson Dominique A qui me parle, surtout quand je reviens d'un enterrement. Une ville d'où les habitants partent les uns après les autres, les uns sur la pointe des pieds en refermant doucement la porte derrière eux, d'autres à grand coups d'éclats, mais le résultat est le même. La ville se vide.

Une ville aux quartiers mal définis. Une ville grossière sans visage. Je revois ceux que j'ai quitté sans dire au revoir, ceux qui lorsqu'on leur serre la main ont cette lueur dans le regard, qui savent qu'on ne se reverra pas, ou par hasard ou par erreur. 

Ceux dont le nom puis le visage s'efface petit à petit de votre mémoire comme des pages qu'on arrache d'un livre. Des noms , des mots disparaissent sans laisser de traces...

Je suis une ville aux ruelles sombres et inquiétantes, aux quartiers malfamés où se cachent des malfrats qui purgent des peines pour des crimes depuis longtemps oubliés.

Je suis cette ville où certains habitants ne me saluent plus ou font mine de ne plus me connaître. 

Mais j'aime cette ville puisque c'est la mienne, il n'y en aura pas d'autre, il faut bien se résoudre. 

Jusqu'au jour où je la quitterai moi aussi cette ville, les pieds bien calés et bien au froid dans un cercueil...mon nouveau logis.

  






20140115

Le lieu et le crime

Revenir comme l'assassin sur le lieu du crime voilà ce qui m'obsède. 

Je cède à mes pulsions sans coup férir, je rôde comme un voleur à la tire et puis me tire.

Saisir l'instant dans l'instant. Voir venir sans se laisser surprendre. 

Je dois voir plus loin. Me laisser aller pour ne pas entraver ce qui doit arriver.

Vivre l'instant présent. Le prévoir. S'en réjouir....

Comme tout conspirateur bon je sais choisir le jour et l'heure. 

A force d'obstination je vais finir par y arriver. Trouver le bon moment, la bonne pause, le bon angle. 

Je progresse...petit à petit 

En fin voilà qui aura fini par payer...ma petite Betty devant son d'Aigle douillet.



Buck 65 et la Jean

Une icône et un rookie. La belle Jean Seberg la désinvolture à fleur de peau, celle par qui le scandale arrive, la petite effrontée au nez mutin qui crève l'écran et fini par en crever à force de combat et de portes closes. Romain ? Une évidence. Fatale.

Et puis il y a Buck 65 qui tourne sur la platine depuis midi. C'est ma trouvaille du début de l'année. Nos chemins ce sont déjà croisé au détour des mixes et re-mixes mais là c'est du sérieux, du lourd. Un film "l'histoire de Richard O." qui me fait prendre la mesure (ou la démesure) du personnage. Une sorte de Beck (tiens ?) pour la musique et le look sorte de touche-à-tout génial qui passe du hip-hop au country en passant par l'electro bon teint, c'est fin sans être lourd.

Une belle journée pleine de trouvaille et de bricolage, si je rajoute Alain Claude Sulzer et mes dernières photos de Betty dans l'équation ce mois de Janvier c'est de la bombe !