20140228

Darn that dream



Crier au secours de ne sert à rien. Toute résistance est inutile car rien ni personne ne peut vous sauvez de vos angoisses. Perdu au beau milieu d'un océan d'inquiétude vous êtes seul. 

Naufragé parmi les naufragés vous vous accrochez à ce que vous pouvez : une certitude, un ami ? peut-être des enfants, un travail. 

Mais cela ne suffit plus à remplir le vide. Le choc du dedans ne provoque plus d'émotion. La lueur faiblit peu à peu.

Où sont ces rêves d'antan ? Les mers et les océans qu'il fallait traverser...les terres inconnues à visiter, les femmes à conquérir.

De cela il ne reste rien ou presque. Des rêves et encore...

Crier ne sert à rien. Personne ne vous entend. Vous vous débattez dans un sac de noeud. Chaque mouvement ne fait que resserrer le lien qui finira pas avoir raison de vous. Vous étouffez ? C'est normale. La suite est encore plus délectable.

Coupez vos liens pour mieux vous asservir. On choisi toujours son bourreau et la peine est la même : capitale.

Le rêve comme remède à l'oubli. S'endormir, ne plus penser. 

Luxe de l'homme sage et consciencieux. Le sommeil du juste.

Mes nuits ne sont que le pâle reflet de mes journées. Angoissées et sournoises.

Heureusement qu'il me reste la musique et la lecture. 


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