20120716

Rising Moon

J'aime les contradictions. Jusque là rien de nouveau. Nous pouvons voir de la contradiction dans beaucoup de choses qui nous entourent et en poussant le vice, on peut le voir dans presque tout. 

Ce week-end, j'ai vu Moon de Duncan Jones et Vahalla Rising de Nicolas Winding Refn. Tout sépare ces deux films qui pourtant, dans une esthétique dépouillée, finissent par se rejoindrent. 


Moon c'est 2001 revisité par le fils de David Bowie. C'est évidemment dix crans au-dessous de ce qu'a fait Kubrick mais c'est pas mal fichu. C'est lent. Très lent. Avec les mêmes scènes qui reviennent sans cesse. Ce qui sauve le film, c'est la bande son, mais qu'attendre d'autre du fils de David si ce n'est une bande son en or massif.

De l'autre côté, Vahalla Rising c'est de l'esprit à l'état pur. Comme une divagation filmée. Le film est brutal et marche à coup de grands morceaux de silence entrecoupé d'interludes violents. C'est un Odyssée au fin fond de notre temps. Le film me fait penser à Apocalypse Now mais ce qui est le plus étonnant, c'est la similitude du traitement des images. Les deux réalisateurs ont lorgné sur Stalker—ce n'est pas possible autrement.

Au finish: deux films aux antipodes mais qui au final me laissent le même goût dans la bouche. 

Deux fins qui laissent le spectateur dans le doute, deux fins qui ne solutionnent rien...
 
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