20120408

Abel et Cain

Abel Ferrara. Ma première impression fut celle d'un coup de poing en pleine figure et la deuxième dans l'estomac. Les films d'Abel Ferrara ne laissent pas indifférent. Je voulais en rester là de peur de me recevoir un autre coup je ne sais où. Il fut sur ma tête. Un véritable coup d'assommoir. En trois films, Abel m'avait conquit : Fear City (1984), King of New York (1990) et Bad Lieutenant (1992). 
Il aurait pu s'arrêter là. Il nous avait déjà fait cadeau d'Harvey Keitel et de Christopher Walken, deux acteurs que j'aime particulièrement beaucoup.

Ensuite, il y a eu The Funeral (1996), The Blackout (1997) et New Rose Hotel (1998). Je venais de terminer une nouvelle de Gibson dont Abel c'était inspiré pour tourner New Rose Hotel. 

New Rose Hotel : Walken, Defoe et Argento....que demander de plus. 

Tout est là dans son univers : noirceur , crime, punition , rédemption.

Ses personnages sont tous immoraux mais luttent avec passions pour sauveur leur morale. C'est même une marque de fabrique chez lui : toutes ces personnes sont rongés par le remord mais ne peuvent s'empêcher de faire ce qu'il font quitte à en mourir.

Mary en 2005 à conclu ce que j'ai vu de lui. J'ai aimé ce film par dessus tout. Pour Binoche et Modine et Whitaker peut-être. 

Mais je vois que le bougre ne s'est pas arrêté là: Go Go Tales (2007), Chelsea on the rocks (2008), Multberry St (2009) et l'an passé 4:44 - Last Day on Earth avec William Dafoe. 

Je vais me régaler. Je suis en train de charger ses 4 derniers opus. Et dire que j'ai failli me contenter de "The Killing SE2" pour entamer le printemps et son joyeux retour de fleur et de soleil. Non pour rendre l'atmosphère bien sombre et bien glauque rien ne vaut un petit Ferrara des familles.


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