20121104

Le monde est vaste. Je le regarde depuis la fenêtre

Quelqu'un que je connais disai "le monde est vaste. Je le regarde depuis la fenêtre ! " Je rajouterais depuis la fenêtre de mon bureau.

Quel vie étrange. Se lever , se laver, s'habiller et puis passer 9h,10h ou 12h dans un salle longue comme 3 terrains de tennis. Prendre le bus, faire à manger et puis se coucher. 

Je lis partout le déclin de la société Occidental et Européenne en particulier. Ne me dite pas que j'aurais travaillé pendant 25 ans pour rien, que tout ça va s'arrêter du jour au lendemain et que j'aurais passé plus de la moit de ma vie à regarder le monde défiler par ma fenêtre....

 

1 commentaire:

L'absence de Glass a dit…

Un lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?)Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
«Les gens de naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux;
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite,
Jamais un plaisir pur, toujours assauts divers.
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
Et la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi»
Ainsi raisonnait notre lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière .
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes,
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
«Oh ! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens, je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Comment ! des animaux qui tremblent devant moi !
Je suis donc un foudre de guerre ?
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.»