20110514

Louis

Un couple de juif/New-yorkais déjeune dans un restaurant. Une jeune et jolie jeune femme s'avance vers eux, s'approche de l'homme ,l'embrasse langoureusement puis repart sans avoir prononcé un seul mot. La femme, interloquée, s'écrie : "Mais, qui est cette femme ?!" L'homme répond simplement : "C'est ma maîtresse". 


"Quoi ?", répond la femme, "Et bien, tant pis pour toi: je demande le divorce !" . L'homme réfléchit, un moment, puis lui dit: "Très bien, fini les manteaux de fourrures, l'appartement sur Central-Park, les vacances en Californie et ta belle voiture de sport.


A ce même moment, un couple rentre dans le restaurant et leur font un signe de la main. La femme demande : "Mais, n'est-ce pas ton ami Moshe ? Mais, qui est cette jeune femme qui est avec lui". 


"C'est sa maîtresse", lui répond le mari. "Ah ?", dit la femme, "...la notre est beaucoup mieux!" 


C'est Louis qui m'avait raconté ce gag. Je ne me souviens jamais des plaisanteries, qu'on me raconte, excepté celles de Louis parce qu'il savait les raconter. Il prenait son temps—mimait et riait à moitié—moi de le voir rire...je riais déjà. 


Je n'ai jamais bien su ce qu'il faisait au juste dans la vie. Je le voyais souvent chez lui ou dans sa maison à Claire-Fontaine, et parfois, au cinéma ou au restaurant. 


Quand ils sortaient tous les deux—Chabran et Louis—ils avaient l'air de deux inspecteurs de police—avec leurs imperméables froissés et leur barbes de trois jours. 


Louis ne rira plus comme avant, et sa va me manquer terriblement. Au revoir camarade.









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